27 janvier 2021, permettre à chacun de choisir sa fin de vie
Le 27 janvier 2021, avec 177 de mes collègues du groupe La République en Marche, nous avons déposé une proposition de loi en faveur de “l’aide active à mourir”. Cette proposition de loi est le fruit du travail de mon collègue Jean-Louis Touraine, professeur de médecine et député de la troisième circonscription du Rhône, ainsi que du groupe parlementaire travaillant depuis quatre ans sur la fin de vie.
Avec cette mesure, nous souhaitons renforcer les droits des personnes en fin de vie en mettant fin à une hypocrisie qui n’a que trop duré. En effet, chaque année, entre 2000 et 4000 personnes terminent leur vie à l’étranger. Par ailleurs, la législation actuelle ne permet pas aujourd’hui de répondre correctement à cette demande. Ainsi, “la personne, demandant à bénéficier d’une assistance médicalisée active à mourir, doit être majeure, capable et souffrir d’une maladie incurable, provoquant une douleur physique telle qu’aucune solution d’ordre thérapeutique n’est plus envisageable. Cette personne fait un choix libre et éclairé, qu’elle peut révoquer à tout moment”. Cet acte pourra être réalisé à domicile ou dans des maisons médicalisées ou à l’hôpital. Par ailleurs, tout médecin pourra refuser de pratiquer cet acte mais devra en conséquence orienter dans un délai de deux jours son patient vers un autre praticien.
Dans la continuité des engagements du Président de la République pris pendant la campagne de 2017, je suis fière d’avoir cosigné cette proposition de loi accordant de nouveaux droits aux français qui aspirent, selon un sondage Ipsos, à 96% à une fin de vie paisible, digne et choisie entourés de leurs proches.
En attendant les prochains débats parlementaires à l’Assemblée nationale, vous pouvez retrouver le dossier législatif de cette proposition de loi à cette adresse : https://www.assemblee-nationale.fr/.../droits_fin_de_vie